Me voici au bord de I'espace et loin des circonstances
je m'en vais tendrement comme une lumière
Vers la route des apparences
Je reviendrai m'asseoir sur les genoux de mon père
Un beau printemps rafraîchi par I'éventail des ailes
Quand les poissons déchirent le rideau de la mer
Et le vide est gonflé d'un regard virtuel
Je reviendrai sur les eaux du ciel
J'aime voyager comme le bateau de I'oeil
Qui va et vient à chaque clignottement
Six fois déjà j'ai touché le seuil
De I'infini qui renferme le vent
Rien dans la vie
Qu'un cri d'antichambre
Nerveuses océaniques quel malheur nous poursuit
Dans I'urne des fleurs sans patience
Se trouvent les émotions en rythme défini
De Tout à coup, 1925